11 août 2009
Mekong express
Mon corps, mon cœur, ces champs sans cesse labourés.
Un sillon d'éther exhume des particules enfouies, arrache au sous-sol des effluves aussitôt mêlées aux tourbillons de surface. Le vent tournoie, l'air empeste.
Elle avance, velours pétrole glissant vers sa proie, immonde épeire au corset indécent. La morsure, jamais venue, inonde encore mon cortex de son venin.
Siem Reap, 14 mars 2008
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